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Guido La Barbera
La crise du capitalisme
d’État
écroulement d’un faux socialisme
1989-1995
Yalta a été la charnière du siècle.
Pendant la première moitié du XXe
siècle, deux guerres mondiales ont divisé l’Europe au profit
de l’Amérique et étendu démesurément l’empire russe
amenant sa frontière jusqu’à Berlin. Pendant la deuxième
moitié du siècle, le déclin des deux superpuissances,
l’irruption de l’Asie et la réaction américaine à la réémergence
de l’Allemagne et du Japon ont conduit Moscou à l’implosion
et le Vieux Continent à l’unification, de son moteur allemand
dans un premier temps, de son pouvoir monétaire ensuite.
La faiblesse relative russe est la base économique
objective aussi bien de la vraie partition jusqu’à 1989 que de
la nouvelle partition dans les années quatre-vingt-dix. En
d’autres termes, elle motive aussi bien Yalta que la fin de
Yalta. L’alliance objective entre les États-Unis et l’URSS
donnait à Moscou le supplément de force politique nécessaire
pour tenir Varsovie, Berlin, Budapest et Prague sous le talon de
sa botte. À partir des années quatre-vingt, l’entrée de
nouvelles puissances alimente le nouveau conflit, accroît la
somme de la puissance économique globale qui doit figurer dans
l’ensemble mondial des pouvoirs politiques des États, pousse la
puissance américaine à la course pour la supériorité
militaire. Cela fait sauter l’intime disproportion de la vraie
partition, où les forces économiques asymétriques de Washington
et de Moscou s’incarnaient en apparence seulement dans la
puissance politique symétrique et équivalente du bipolarisme.

Éditions Science Marxiste - 10, rue
Lavoisier - 93100 Montreuil
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1999, 512 pages, br., €20,00
23 cartes dans le texte, 6 cartes de grand format
hors texte, repères biographiques, chronologie 1989-1996,
bibliographie
ISBN-10 2-912639-03-4
ISBN-13 978-2-912639-03-5
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Arrigo Cervetto
La difficile question
des temps
Seule la science peut permettre de
s’emanciper de l’emprise du temps présent, qui presque
toujours induit en erreur sur la réalité d’aujourd’hui –
perçue comme absolue, indépendante de toute évolution – et
qui en cela prépare les désillusions de demain.
Cette émancipation, cette liberté, ne
porsuit pas des buts prévisionnels abstraits, mais des objectifs
pratiques. «La stratégie révolutionnaire
s'appuie sur l’analyse des temps non pour dessiner l’avenir, tâche
dont un mouvement réel objectif ne ressent point le besoin, mais
pour fixer des échéances temporelles qui puissent servir de référence
pour définir les tâches immédiates du présent, les tâches de
la tactique. [...] La tactique se trouve confrontée à des
situations contingentes qui, pour reprendre la définition de Lénine,
sont une combinaison multiforme de processus historiques à long
terme.» Plus solide est la stratégie, plus souple peut être
la tactique. La «question des temps»
s’inscrit par là dans la pratique, dans la lutte quotidienne :
«La science c’est la liberté ; car elle
n’est pas une théorie coupée de la pratique, mais la pratique
guidée par la théorie.»
Éditions Science Marxiste - 10, rue
Lavoisier - 93100 Montreuil
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1997, 176 pages, br., €11,00
Repères biographiques des noms cités
ISBN-10 2-912639-00-X
ISBN-13 978-2-912639-00-4
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Arrigo
Cervetto
Die
politische Hülle
(L’enveloppe politique)
L’enveloppe politique représente le développement
méthodologique parallèle à l’analyse du déséquilibre
persistant de la métropole italienne présentée dans Le
développement politique inégal. En effet cette œuvre
comme il est dit dans l’introduction «recueille
le moment de la réflexion sur la conception matérialiste de la
politique» des années 1977-81 et 1984-89. C’est le côté
théorique d’un problème stratégique.
Il s’agissait de mettre à feu le caractère
dialectique du rapport entre la structure et la superstructure, en
aiguisant la critique aussi bien vers le mécanisme, qui réduirait
l’analyse politique à une évaluation économétrique, que vers
l’illusion de la primauté de la politique qui ne voit pas la détermination
économique effective.
La référence aux fortes racines de la pensée
de Marx et d’Engels est témoignée par des citations «éclairantes»,
souvent peu connues. Il en est de même pour Lénine. C’est sur
ces bases qu’on établit la comparaison avec les positions libérales
de Eduard Bernstein et les positions révisionnistes de Heinrich
Cunow, avec le tacticisme de Lev Trotsky dans l’entre-deux
guerres, avec les thèses normativistes de Hans Kelsen, avec
l’objectivisme de Petr Struve.
L’étude des caractères réels de la démocratie,
la meilleure «enveloppe politique» du
capitalisme à l’époque de l’impérialisme, parcourt toute
l’œuvre et en motive la grande actualité dans la phase que
nous vivons de démocraties impérialistes à mesure continentale.
Éditions Science Marxiste - 10, rue
Lavoisier - 93100 Montreuil
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Die
politische Hülle
2003, 320 pages, Tb.,
€15,00
ISBN-10 2-912639-09-3
ISBN-13 978-2-912639-09-7
The
Political Shell
2006, 304 pages, pb.
$ 18 or £ 10 (€15,00)
ISBN-10 2-912639-16-6
ISBN-13 978-2-912639-16-5
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Guido La Barbera
L’Europe et la guerre
Le Golfe représente le pétrole, mais le véritable
objectif de la troisième guerre du Golfe – même si le baril y
a son importance – est le temps. Non pas la poignée de jours ou
de semaines qui seront nécessaires pour que Bassora, Bagdad,
Kirkuk ou Mossoul tombent ou se rendent. La mesure du temps en
question est d’une autre nature : ce sont les années et
les décennies de l’affrontement entre les grandes puissances de
l’impérialisme.
Les États-Unis se sont persuadés que les
tendances en cours sur le plan politique et économique finiront
par les défavoriser : aussi, ont-ils choisi de jouer préventivement
sur les temps de leur déclin relatif. Il s’agit surtout de
poser des conditions à l’Europe et à la Chine, qui sont en
train de modifier les grands équilibres mondiaux entre les
puissances.
Il n’y a pas d’un côté les États-Unis
en guerre et, de l'autre côté, un front de la paix qui s’y
oppose, mais une lutte complexe entre le grandes puissances de
l’impérialisme.
Éditions Science Marxiste - 10, rue
Lavoisier - 93100 Montreuil
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2003, 368 pages, br., €15,00
5 cartes, repères biographiques des noms cités,
chronologie 2000-2003, bibliographie
ISBN-10 2-912639-11-5
ISBN-13 978-2-912639-11-0
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Arrigo Cervetto
Luttes de classe et
parti révolutionnaire
Ce livre, où sont réunis une série
d’articles publiés en 1964, se propose de mettre en lumière
les axes fondamentaux de la conception léniniste du parti.
Nous ne nous sommes donc pas bornés à
faire une lecture du texte que l’on considère généralement
comme l’assise de cette conception, à savoir le Que
faire ? de 1902. Nous avons recherché dans les écrits antérieurs
et postérieurs de Lénine tous les éléments théoriques et
politiques qui, d’une part, pouvaient permettre de reconstituer
la méthode marxiste sur la base de laquelle s’est élaborée la
conception organisationelle, qui, d’autre part, fournissaient
des indices du développement de la pratique organisationelle
bolchevique.
Dans le concept de «formation
économico-sociale» – sur lequel Lénine s’est
logiquement appuyé pour restaurer le marxisme dans la bataille de
la fin du XIXe siècle
– sont contenus les critères scientifiques qui permettront de
passer de l’analyse scientifique à la lutte politique
On voit donc bien que la conception léniniste
du parti naît en tant que nécessité historique de l’analyse
marxiste dans le cours des luttes de classes. Elle trouvera
ensuite un développement dans l’analyse des grèves et des
formes embryonnaires de la lutte ouvrière.
Du concept de «formation
économico-sociale» à la lutte ouvrière et à la stratégie
du prolétariat dans le cours de la lutte de classes à l'échelle
mondiale, se développent peu à peu les éléments qui
constituent la conception léniniste du parti révolutionnaire.
Ce n’est qu’à travers cet ensemble de
problèmes indissociables qu’on peut reconstituer et étudier
cette conception, en dépassant les schématisations
mystificatrices et les simplifications superficielles.
Comme toute conception scientifique, la théorie
léniniste du parti révolutionnaire de la classe ouvrière exige
une étude d’ensemble qui en embrasse toutes les composantes et
qui ne se contente pas d’en citer, sur le mode apologétique ou
dénigreur, de simples extraits.
Aujourd’hui plus que jamais, la nécessité
s’impose d’aborder la question du parti révolutionnaire sur
la base d’une étude sérieuse de l’œuvre de Lénine. Dans
l’œuvre de construction du parti léniniste, c’est un passage
obligé.
Préface de l’Auteur à la
première édition (Avril 1966)
Éditions Science Marxiste - 10, rue
Lavoisier - 93100 Montreuil
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1998, 160 pages, br., €11,00
Repères biographiques des noms cités
ISBN-10 2-912639-01-8
ISBN-13 978-2-912639-01-1
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Arrigo Cervetto
Le monde multipolaire
1990-1995
La réalité actuelle du monde multipolaire
est à replacer dans une perspective historique et politique. Le
multipolarisme ne peut être le résultat imprévisible d’une
mutation génétique soudaine dans les rapports de puissance. Une
réinterpretation du passé s’impose, tout au moins du demi-siècle
qui vient de s’écouler.
L’école marxiste peut marquer un point en
sa faveur dans le bilan de fin de siècle. Le multipolarisme, en
effet, ne peut être défini comme une phase déterminée des
rapports de puissance ; il est une caractéristique intrinsèque
du système des États à l’epoque de l’imperialisme. Le développement
capitaliste inégal, nous explique Cervetto «...
se traduit par l’impossibilité d’assurer sur le long terme la
stabilité de deux blocs que deux superpuissances ont congelés,
par le déclin de certaines puissances et par l’ascension
d’autres. Le développement inégal crée une dynamique de
pluralité de puissances, qui elle-même conduit à une pluralité
de pôles».
Éditions Science Marxiste - 10, rue
Lavoisier - 93100 Montreuil
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1998, 320 pages, br., €17,00
21 cartes dans le texte, repères biographiques,
index des idées, chronologie 1990-1995
ISBN-10 2-912639-02-6
ISBN-13 978-2-912639-02-8
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Guido La Barbera
L’ordre instable du multipolarisme
1995-2001
La stratégie révolutionnaire est ancrée
à la loi de la rupture de l’équilibre international. Puisque
les métropoles ont besoin du développement des nouvelles
puissances, l’ordre a besoin de la dynamique qui finalement le
renversera, autrement dit l’unité se maintient en vertu de la
scission. Un exemple d’aujourd’hui : l’unité du cartel du
libre-échangisme impérialiste a besoin de coopter Pékin. Mais
le renforcement de la Chine, stimulé par cette même cooptation,
alimentera les tendances à la scission.
Il s’agit de beaucoup plus que du simple
emprunt éclectique des théories de Lénine sur le développement
inégal opéré par les écoles réalistes bourgeoises ; il
s’agit de reconnaître la nécessité du développement inégal
en tant que moteur de la scission, en tant qu’accumulation
souterraine des tensions entre les puissances, en tant que
dynamique découlant du même processus de développement des métropoles
impérialistes, à travers les connexions de l’exportation de
capitaux et du commerce mondial
L’impérialisme n’est pas en mesure de
garantir l’ordre international, et cela non pas au sens générique
où le développement inégal changerait les rapports entre les
puissances, mais plutôt au sens direct et nécessaire où
l’ordre a besoin de faire épanouir ces forces même qui le détruiront
Dans ce sens, la théorie de l’impérialisme
ajoute à la loi de la lutte de classes – le capitalisme développant
le prolétariat développe la force sociale révolutionnaire qui
s’oppose à lui – la loi de la rupture de l’équilibre
international : l’ordre international impérialiste développant
les nouvelles puissances développe le moteur même de la
dynamique de sa propre rupture. La dernière différence entre les
théories bourgeoises de l’équilibre et la théorie marxiste réside
justement dans cette connexion.
Pour les courants théoriques et politiques
de la bourgeoisie, l’équilibre et la rupture de l’équilibre
sont en question du point de vue des différentes puissances en
compétition : la conservation, la transformation ou la
rupture de l’ordre sont vues en fonction des intérêts
particuliers de chaque puissance ou des intérêts généraux du
cartel unitaire de l’impérialisme. Pour le marxisme, la
question centrale est la stratégie internationale du prolétariat,
dans laquelle la lutte entre les États ne peut être séparée de
la lutte entre les classes.
Éditions Science Marxiste - 10, rue
Lavoisier - 93100 Montreuil
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2004, 448 pages, br., €17,00
9 cartes, index des noms et repères biographiques,
chronologie 1995-2001, bibliographie
ISBN-10 2-912639-12-3
ISBN-13 978-2-912639-12-7
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Renato Pastorino
La tâche inédite
Ce texte réunit l’élaboration d’une décennie
entière autour des questions principales posées par la lutte
pour l’organisation de classe ; la «tâche
inédite» à laquelle le livre fait référence étant précisément
celle de l’enracinement d’un parti révolutionnaire sur le modèle
bolchevique dans les conditions actuelles de la maturité impérialiste.
Le lecteur et le militant trouveront retracées dans ce texte les
étapes de la bataille politique fondamentale menée durant cette
phase du cycle, celle qui vise à positionner une force léniniste
organisée au cœur de l’impérialisme européen. On y verra également
comment les problèmes de la lutte pour le parti sont abordés
dans leurs rapports avec les tendances-clé de l’affrontement
impérialiste mondial et avec les questions cruciales auxquelles
la politique internationale a dû faire face.
Ce n’est pas un hasard si la bourgeoisie
se réserve toutes les armes, même les plus extrêmes, de
centralisation politique, jusqu’à l’état d’urgence et la
mobilisation de guerre ; cependant, elle s’est toujours
servie de l’idéologie démocratique pour attaquer, parmi les
contenus du modèle bolchevique, précisément le centralisme, la
discipline, et la capacité d’action collective. En ce sens, la
pratique a donné sa réponse : réfléchir sur le parti
c’est analyser l’issue d’une bataille politique de longue
haleine, menée sur plusieurs générations. Et c’est cette
bataille qui a résolu l’énigme de la «tâche
inédite».
(de l’introduction)
Éditions Science Marxiste - 10, rue
Lavoisier - 93100 Montreuil
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2007, 240 pages, br., €10,00
index des noms, bibliographie
ISBN-13 978-2-912639-24-0
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Mouvement
Communiste en IRAN
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Ce
livre fut originallement publié aux Etat-Unis en 1966, par
University of California Press, et lors de sa parution je
caressais dèja l'espoir de le voir un jour traduit en français.
Parmi
les autres langues européennes, j'ai choisi en priorité le
français pour une raison tout à fait évidente, celle
d'une profonde affinité culturelle entre les peuples persan
et français.
Fort
heureusement, cet ouvrage a attiré l'attention de Mr
Rouhollah Abbassi, écrivain bilingue, ancien combattant du
mouvement communiste iranien, membre de l'organisation
militaire du parti Toudeh IRAN et traducteur en persan
du professeur Henri Lefebvre éminant philosophe marxiste
francais.
Rouhollah
Abbassi
J'ai
donc profité de l'occasion qui s'offrait, car j'avais
trouvé le traducteur le plus capable et érudit de mettre
à la disposition du lecteur français les résultats d'une
recherche qui pourrait ne pas être inutile et en même
temps indispensable.
Sepehr
ZABIH |
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Publié par ACAFI
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1993,
157 pages.
ISBN 2-910404-01-4
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