7 novembre 2010
André G
E R I N
Député du
Rhône
Q u e s t i o n é
c r i t e
Monsieur
André Gerin attire l’attention de Monsieur le ministre des affaires
étrangères et européennes sur le blocus persistant de la bande de
Gaza par le gouvernement israélien.
En
juin dernier, Monsieur Benjamin Nethanyaou, premier ministre d’Israël,
sous la pression internationale annonçait un « allègement »
du blocus.
943
camions rentrent par semaine dans la bande de Gaza ; ils étaient
552 avant la décision israélienne. Au vu de ce chiffre, on peut légitimement
penser que la situation s’améliore mais un examen plus attentif de
l’ « allègement » montre que la décision israélienne
relève plus d’un effet d’annonce. Tout d’abord le nombre de
camions entrant dans la bande de Gaza ne répond qu’a 30% des besoins
de la population, ensuite il ne correspond pas à la priorité des
habitants : la reconstruction.
Comme
l’affirme l’ONU, si l’allègement du blocus a réactivé quelque
peu l’activité du secteur économique, la capacité des agences
humanitaires de répondre aux énormes besoins de la population en
termes de logements et de services reste gravement limitée en raison de
l’impossibilité d’importer des matériaux de construction ».
60% des biens qui entrent sont de la nourriture (contre 20% avant juin
2007).
L’importation
de fuel est aussi largement insuffisante et ne répond qu’a 60% des
besoins. En conséquence, la population de la bande de Gaza subit entre
8 et 12h de coupure d’électricité par jour.
Autre
limite importante à cet allègement, il ne concerne pas le mouvement
des ¨Palestiniens vers et depuis la bande de Gaza qui reste toujours
entièrement coupée de la Cisjordanie. Le passage de Rafah, à la
frontière égyptienne, a été ouvert en
continu
depuis le 2 juin par les autorités égyptiennes mais il reste réservé
aux cas humanitaires ou médicaux, aux étudiants inscrits dans des
universités étrangères et aux détenteurs de passeports étrangers.
Si
le passage vers l’Egypte a été temporairement ouvert, les
exportations restent elles toujours interdites. Les entreprises de la
bande de Gaza font donc face à un marché local saturé par les
produits israéliens ou chinois, qui ont commencé à entrer dans la
bande de Gaza sans pouvoir exporter leur production.
La
décision d’alléger le blocus occulte l’essentiel : elle ne
change rien à l’illégalité de ce blocus qui prive les habitants de
la bande de Gaza de leurs droits les plus fondamentaux, comme la liberté
de mouvement, le droit à la santé, à l’éducation et au travail. Le
blocus israélien a, en réalité, pris une autre forme et demeure.
N’importe
quel pays au monde qui aurait recours à de telles pratiques, en
violation des résolutions de l’ONU, ferait l’objet de sanctions
internationales. Israël ne peut donc prétendre à aucun traitement de
faveur, ni à aucune impunité.
Le
député souhaite donc savoir ce que la France et les instances européennes
comptent entreprendre afin que soit définitivement levé le blocus de
Gaza et engagées des négociations de paix vers la reconnaissance
d’un Etat palestinien.
Camarade André Gerin,
Le problème que vous soulevez le 02 novembre 2010
dans votre question écrite à l’Assemblée nationale, n’a pas la
chance d’être à la portée de la compréhension de tout un chacun.
En effet, il concerne beaucoup d’incongruités et d’incohérences en
tout ce qui touche l’Etat d’Israël, par exemple : est-ce
possible, qu’un Etat revendique et propage son existence sur la base
de races humaines ?
Reconnaissons que des races différentes peuvent être
distinguées, et être raciste n’est linguistiquement ni une
appellation péjorative ni humiliant.
[“Actes 10 : 34-35 : “Vraiment je me rend
compte que Dieu n’est pas partial mais qu’en toute nation, l’homme
qui le craint et pratique la justice est agréé de lui”]
Mais quand il est question d’une nation qui
s’estime supérieure aux autres, ou à une autre, il faudrait donc que
l’Organisation des nations unies soit consultée, et l’autorise.
Historiquement, pour le cas de Hitler, la supériorité
était admise : il
proclamait que la race arienne est supérieure aux autres.
À présent sur notre terre civilisée, il n’y a
heureusement qu’un seul pays qui se base sur la notion de race. Une
question se pose alors.
Le système capitaliste mondial bénéficie de ce désordre
politique, et exploitent même certains conflits socio-économiques,
notamment parmi les pays des “gisements d’énergie”.
Les conflits sont indispensables économiquement
pour la vente d’engins militaires destinés à résoudre les crises économiques,
et sociales. Imaginez un instant s’établissent de la paix dans les régions
riches en uranium et « petro – gaz » : ce serait une
condition de chômage ravageur et producteur de misères sociales.
5“Mika 4:3,4 “ Oui, il rendra jugement au
milieu de peuple nombreux et remettra les choses en ordre et concernant
des nations fortes, lointaines. Et ils devront forger leurs épées en
soc et leurs lances en cisailles. Ils ne lèveront pas l’épée nation
contre nation et ils n’apprendront plus la guerre. Vraiment ils seront
assis chacun sous sa vigne et sous son figuier, et il n’y aura
personne qui les fasse trembler, car la bouche même de Jéhovah des armées
l’a dit”]
Camarade Gerin, je ne peux rien vous apprendre,
aussi le président de la république, est très conscient. Or tout en
étant communiste, je peux approuver quelques éléments conséquents de
sa politique.
Mais je ne sais pas s’il pourrait convaincre les
dirigeants des pays capitalistes mondiaux, en matière d’armes nucléaires.
J’ai senti avec conviction, que ce problème est préoccupant pour
lui. Donc si notre parti communiste était géré par un homme dynamique
comme notre président (un serviteur sincère
du capitalisme), le
socialisme humain aurait la chance de réussir, mais en étant compris généralement.
Rouhollah
Abbassi
Comrade
André Gérin,
The
problem that you raise on 2nd November 2010 in your written
question to the National Assembly, doesn’t have the luck of being
within the understanding of each and every one of us.
In
effect, the subject concerns the many incongruities and incoherence in
everything that touches upon the State of Israel, for example: is it
admissible that a State claim and perpetuate its existence, on the basis
of being a distinctive human race?
Let’s
recognize that different races can be distinguished, and being racist is
by definition neither a derogatory nor a humiliating quality.
Acts
10:34-35: “Of a truth I perceive, that God is no respecter of persons :
But
in every nation, he that feareth him, and worketh righteousness, is
accepted with him.”
But
when a nation claims superiority to all others or even to another, on
the basis of race, then the United Nations organization must be
consulted for authorization.
Historically,
for the case of Hitler, the notion of superiority was admitted: he
proclaimed that the Aryan race is superior to all others. At present on
our civilized Earth, there is fortunately only one country based on
race. A question arises, then.
The
global capitalist system benefits from all this political disorder, and
even exploits certain socio-economic conflicts, in particular with
regards the energy-producing countries.
The
conflicts are economically indispensable for the sale of military
weaponry destined … to resolving economic and social crises. Imagine
for an instant that peace is established in the uranium and petro-gas
rich regions: this would be a condition of ravaging unemployment and
social misery.
Mika
4:3,4: “And he shall judge among many people, and rebuke strong
nations afar off; and they shall beat their swords into plow shares, and
their spears into pruning hooks; nation shall not lift up a sword
against nation, neither shall they learn war any more.
But
they shall sit every man under his vine and under his fig tree; and none
shall make them afraid: for the mouth of the Lord of hosts hath spoken
it.”
Comrade
Gérin, I can teach you nothing, also the Republic’s President is very
conscious and conscientious. However, as a communist, I can approve
several substantial elements of his policies.
But
I don’t know if he could convince the leaders of world capitalist
countries, in the matter of nuclear arms. I have felt, with some
conviction, that this problem is preoccupying for him. Therefore, if our
communist party was managed by a man as dynamic as our national
President (a sincere servant of capitalism), then human socialism would
have a chance of surviving, but in being generally understood.
Rouhollah
Abbassi